23 Avril 2020
Editions : La Plume et le Parchemin
Prix : 15 euros (broché) / 8.99 euros en promo à 6.49 euros en ce moment ! (numérique)
Où ? : Kobo / Kindle / Place des libraires
239 pages
Acheté au Salon du livre Athéna
Voyage dans le temps, magie, luttes, aventures et apocalypse sont au programme de ces histoires courtes...
La jeune Ayako va tout faire pour retrouver son frère, jusqu’à affronter l’Alpha et ses créatures.
Vivez la folle aventure de Mélissa Gélimard à la recherche d’un mercenaire prêt à tout pour anéantir l’humanité.
S’endormir dans un TGV peut avoir des conséquences inattendues telles que… se retrouver dans un train à vapeur, en 1883 !
À Kapitale, les rêves des uns et des autres se contrarient s’opposent et se combattent. Et la comète qui vient de s’allumer dans le ciel pourrait très bien venir tout bouleverser.
Personne ne connaît le secret du nain mineur, Rorek Skwafire. Mais lorsqu’une créature ténébreuse menace de tout détruire, il devra faire appel à sa légendaire magie…
De ces cinq nouvelles aux styles bien différents, j'ai aimé cette immersion dans ce style littéraire atypique. Imaginez pénétrer des mondes où la technologie et le progrès industriel côtoie des sociétés sombres et lugubres, où les mœurs en sont encore à imposer aux femmes de porter des jupes, mais où les êtres peuvent être fusionnés aux machines... Beau terrain de jeu pour un écrivain et son lecteur, n'est-ce pas ?
De cet univers à l'esthétisme redoutable, se superpose mode gothique et bon nombre de machineries plus imaginatives les unes que les autres, dont H.G Welles, Mary Shelley ou autre Jules Verne, pour ne citer que les plus connus, découlent par filiation.
Composé de :
ce recueil m'a entraîné dans une succession d'actions où l'espèce humaine, et parfois magique, se débat dans un monde où le progrès ne sert bien souvent que les plus forts, donc les plus riches, ou dont les étranges mécaniques échappent à leurs inventeurs comme dans Mélissa Gélimard, nouvelle de Charles David. Critique envers l'usine et non la machine, on retrouve également une thématique récurrente à toutes ces nouvelles : l'oppression. Dans Alpha et Omégas de Lil Evans, le récit utilise ce thème pour mieux souligner la perte d'humanité, mais aussi la romance, aspect gothique du mouvement steampunk. Sous la nouvelle De la poussière que fouleront les rats écrite par Michel Ethève, cet aspect prend la forme d'un despote mégalo, usant de la technologie pour asseoir son autorité. Quant à L'elfe maudit, créé par M.D Merca, sous l'apparence de diverses créatures comme les elfes ou encore les faës, l'oppression revêt la forme de l'esclavagisme. Certes esthétique le courant steampunk, mais pas si léger...
Un peu plus légère et un peu plus fun, ma nouvelle préférée est L'attaque des Dronantikus de Kim Amiano K. Me faisant penser aux épisodes de la mythique série La quatrième Dimension, on y suit Gaston, dont une porte de TGV lui laisse une sacrée bosse sur la tête et le transporte pendant quelques heures dans un univers bien différent du sien ! En mêlant la Réunion à ce monde fait de cuivre et de gadgets, l'auteure multiplie les clins d’œils au paysage de la pop culture. Savoureux !
Nouvelles bien écrites et empreintes d'une couleur propre à chaque auteur(e)s, je suis tout de même mitigée par certaines fins qui manquaient, selon moi, de panache. Toutefois, ce fut un joli baptême dans ce genre qui m'était encore inconnu. Merci La Plume et le Parchemin !
Vous l'attendez tous, voici la gourmandise qui a germé dans mon esprit à la lumière de ce sympathique recueil : des scones à la banane ! Pourquoi ? Les scones, pâtisseries typiquement anglaises, sont à l'image de l'époque Victorienne prépondérante au steampunk. Et la banane ? Parce que si vous ne le savez pas encore, les éditions La Plume et les Parchemin ont la délicieuse odeur des îles puisqu'elles sont nées à La Réunion. Bah ouais, il n'y a pas de hasard ! Bonne nouvelle, la recette de ces délicieux scones va bientôt alimenter le blog dans un prochain Lundi pâtisserie, alors surveille bien les publications.
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