14 Mai 2021
Editions : Belfond
Prix : 17 euros (broché)
Où ? : Editions Belfond / lalibrairie.com
Emprunté à la médiathèque
256 pages
Si Charlie a toujours idéalisé son père dont il est très proche, les choses ont bien changé du haut de ses 15 ans. Accompagné de sa mère, l'adolescent attend dans cette salle d'attente post-opératoire de retrouver son père qui porte désormais le prénom d'Alice. Cinq longues heures où la rétrospective de ces deux dernières années bouleversantes défile devant ses yeux. De l'annonce à la métamorphose, Charlie raconte le choc, l'émotion, le rejet, mais aussi les regards, le sien tout d'abord, puis ceux des autres.
Huis-clos familial sincère et intimiste, Mon père, ma mère... est un séisme réaliste sur le parcours transidentitaire, peignant les joies comme les difficultés, d'une famille à l'épreuve d'elle-même.
Aux chapitres très courts écrits à la première personne, on retiendra ses personnages délicats, qui seul fait un peu décevant, ne sont pas tous égaux. ➡ J'aurais juste voulu en savoir un peu plus sur les sentiments maternels du haut de son statut d'épouse, de femme, face à ce mari/femme.
D'une plume douce et poétique, l'auteur utilise un regard extérieur au transidentitaire, Charlie sur Alice donc, pour exprimer la dualité légitime de l'entourage jusqu'à l'acceptation.
💡 Pour qui ? Pourquoi ?
De par son sujet traité avec tant d'élégance, une pâtisserie s'est niché dans un coin de ma tête : le mystère au marron ! Si son apparence est alléchante, il cache en son cœur une délicieuse surprise à laquelle on ne s'attend pas. A l'instar d'Alice, l'emballage peut s'avérer parfois trompeur... Moralité, ne jamais juger un livre à sa couverture, une pâtisserie à son aspect, et un individu à son emballage corporel. Ne pas juger tout court, c'est encore mieux...
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