22 Novembre 2021
Editions : Zoé Editions
Prix : 15 euros (broché)
Où ? : Zoé Editions / Place des libraires
128 pages
Service presse Lecteurs.com
Né en Suisse en 1878, Louis Chevrolet grandit en France, en Bourgogne plus exactement, et se découvre un talent fou pour la mécanique.
Issu d'une famille très modeste, pour ne pas dire sans le sou, il débute en tant que mécanicien pour vélo. Ingénieur sans le savoir, il fait le bonheur de son patron qui lui, remarque son potentiel exceptionnel. Rapidement repéré, il rejoint des ateliers automobiles sur Paris pour quitter, en 1900, le territoire français. Destination le Canada, puis les Etats-Unis.
Et là, tout s'enchaîne très vite. Au pays de l'Oncle Sam, il s'impose comme pilote hors pair. Tourmenté par son esprit ingénieur, le démon de la mécanique n'est jamais très loin. Ainsi, après avoir travaillé pour Fiat et Buick, il monte avec Billy Durand, sa propre entreprise : la Chevrolet Motor Car Company. Leur crédeau ? "(...) concevoir une voiture de tourisme, une élégante avec des lignes à la française qui saura séduire et s'imposer."
C'est à ce moment que le nom de Chevrolet va être "spolié", et sous contrat en bonne et due forme s'il vous plaît ! Si Louis repart avec un excellent salaire et une poignée d'actions en poche, son nom, en cas de succès, ne lui appartient plus. Et quand on sait aujourd'hui ce que représente ce nom justement...
Avec pour devise "Never give up !", c'est-à-dire ne jamais abandonner, Louis s'accroche à son destin et entraîne sa famille dans ce tourbillon américain. Famille que l'on voit peu malheureusement, puisque l'auteur préfère se concentrer sur les faits de son protagoniste, délaissant parfois les émotions extérieures.
Mais comment se termine l'histoire de ce fabuleux autodidacte ?
Et bien pour le savoir, je vous invite à vous plonger dans ce court et ébouriffant roman mené par la très jolie et descriptive plume de Michel Layaz.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Zoé, que je découvre par la même occasion.
Pour qui ? Pourquoi ?
Entre la France et les Etats-Unis, il fallait faire un choix pâtissier ! Vraiment ? J'ai donc coupé la poire en deux et misé sur les whoopies cheese-cake. Entre la forme du macaron et son goût américain, voilà de quoi satisfaire ce cher Chevrolet, enfin, j'espère !