19 Août 2024
Editions : éditions du Masque
Prix : 20.90 euros (broché) / 14.99 euros (e-pub) / 8.90 euros (poche)
Où ? : Editions du Masque / Place des libraires
304 pages
Emprunté à la médiathèque
Marre de la chaleur de l'été ? Envie de frissonner ? Siffle la nuit va vous y aider...
Perchée sur l'île écossaise de Skelthsea, Iskar, une vieille bâtisse battue par les vents, recèle bien des secrets. C'est dans une ambiance mortifère qu'Elspeth, plus habituée aux rues d'Édimbourg qu'aux landes de cette île sauvage, débarque en automne. Nouvelle gouvernante de Mary, enfant muette depuis le récent décès de son frère jumeau, la jeune femme peine à s'adapter aux lieux. Serait-ce à cause de l'étrange ambiance de la demeure, du comportement d'une des domestiques ou encore de la mystérieuse mort de William, le jumeau ? Peut-être tout ça à la fois...
Graduelle et aussi épaisse que la brume écossaise, la sombre ambiance décrite par Rebecca Netley se précise par des touches fantastiques, distillant le doute à chaque page. Pour exemple les chaussures déplacées d'Elspeth, les étranges poupées sans visage retrouvées dans le grenier, l'angoissante berceuse qui résonne la nuit entre les murs. Mais surtout un bruissement provoqué par un obscur sifflet fabriqué à partir d'os et de peau et qui, selon les légendes, appelle les morts... Tout un programme !
Roman gothique à souhait, Siffle la nuit réussit le pari d'instaurer un climat inquiétant tout en maintenant un certain niveau de suspens, mais sans toutefois me convaincre totalement. Parfois répétitif, il est aisé de déceler le dénouement, ou en tout cas, de démêler une partie des fils de l'intrigue. Autre constat, la superficialité de certains personnages. Si l'état d'esprit d'Elspeth ou de Greer la domestique est développé, d'autres en manquent cruellement. Comme une barrière, un brouillard qui empêche de voir au-delà et de véritablement les percer à jour. Volonté de l'autrice de souligner la complexité des êtres ou le contraire ?
Une lecture plaisante, mais un peu décevante pour ces différents aspects donc.
➡ Clic sur le visuel pour zoomer...
Après la bruine et les frissons, une pâtisserie réconfortante ne serait pas de refus ! Aujourd'hui, je vous propose donc la "tablette écossaise". Souvent comparée au fudge, cette gourmandise est toutefois plus beurrée, sucrée et friable, de quoi réchauffer les cœurs.
Boisson associée : un single malt Talisker of course !
Livre recommandé :